Dans un monde où les smartphones sont plus intelligents que certains d’entre nous, où les drones sillonnent les cieux comme des abeilles en quête de pollen numérique, et où les jeux vidéo ont transformé nos adolescents en experts du joystick, il reste une espèce rare et fascinante : les pilotes d’ULM, les derniers romantiques du dimanche face à la technologie.
Imaginez un instant, dans une ou deux générations, nos descendants se réunissant non pas autour d’un feu de camp pour écouter des récits d’aventure aérienne, mais plutôt autour d’un ordinateur pour regarder des simulations de vol en réalité virtuelle. Ils diront : “As-tu entendu parler de ces légendaires pilotes d’ULM qui prenaient le vent dans leurs cheveux, défiant les nuages avec un sourire béat, plutôt que de cliquer sur un écran ?”
Oui, chers amis, les pilotes d’ULM sont comme les derniers cow-boys de l’aviation, les derniers romantiques de l’air. Ils préfèrent sentir le vent dans leur visage, entendre le bruit du moteur au lieu des “bip-bip” électroniques, et s’émerveiller devant les véritables cieux étoilés au lieu d’un écran pixelisé.
Alors, la prochaine fois que vous verrez un pilote d’ULM, sachez que vous avez affaire à un véritable aventurier, un amoureux du ciel, et surtout, un gardien du romantisme aérien dans un monde de plus en plus virtuel. Et pour ça, nous leur disons : “Bon vol, les derniers romantiques du dimanche !
Bruno Jaloux
(Pilote depuis l’ulm en 1985 sur maestro / a participé à la création le club ulm ardennes, toujours passionné, il se qualifie humblement de “Pilote du Dimanche”.)