“Redonnons à l’inutile la place qui lui revient.”
Mondial de l’ULM à Blois : La Kermesse des Aigles !
Ah! Blois, début septembre, les premiers frimas de l’automne et… le Mondial de l’ULM. Un événement que tout passionné d’ULM d’aviation ultra légère attend avec la ferveur d’un enfant un matin de Noël.
Et cette année encore, la fine équipe du comité d’organisation du MULM nous a réservé une nouveauté de taille. Une innovation digne des plus grands esprits visionnaires !
Non, il ne s’agit pas de l’entrée au salon à 10 euros (un tarif en somme fort modeste pour admirer des appareils qui coûtent à eux seuls le prix d’une maison dans le Cher), ni du feu d’artifice mêlant étincelles et voltige de modèles réduits, et encore moins du mythique défilé des paramoteurs en file indienne (ça vaut bien la parade du 14 juillet, même si on nous le ressert à chaque meeting).
Non, chers amis, la vraie, la grande, la révolutionnaire surprise de cette année… roulements de tambour… c’était la Tombola ! Oui, oui, vous avez bien lu. Vous imaginez ? 45 minutes de pure adrénaline, de suspense haletant, d’émotions incontrôlées, devant une foule frémissante au bord de l’évanouissement. Le genre de moment où vous sentez le palpitant s’emballer à l’idée d’un gain exceptionnel… comme, par exemple, un bon de réduction de 50% sur un kit de vidange. Oui, on ne plaisante pas avec ça. Le rêve absolu du propriétaire d’ULM : une vidange à moitié prix !
Mais voilà, tout cela aurait été mémorable (et presque épique), si un petit détail n’était pas venu gâcher la fête : une grande partie des participants à cette tombola… étaient déjà partis. Oui, déjà en route vers des contrées plus accueillantes, sans doute éblouis par tant d’innovations qu’ils ont préféré rentrer chez eux avant l’apothéose. Du coup, notre cher président s’est retrouvé à appeler vainement des gagnants absents. Silence glacial dans le public. Malaise général. L’atmosphère était si lourde que même les paramoteurs auraient eu du mal à décoller. On parle d’un spectacle qui a fait frissonner l’audience, mais pas dans le bon sens.
Heureusement, l’innocente main de Patrice Franceschi, était là pour tirer les billets gagnants. Enfin, “gagnants”, c’est un bien grand mot. Mais bon, ne soyons pas trop sévères, c’était après tout une première ! On sent bien que l’équipe du MULM est en pleine recherche créative. Ils osent, ils innovent, ils tentent… même si, parfois, l’audace se heurte à la réalité d’un public qui a quitté le navire.
Alors, qu’est-ce qu’ils nous réservent pour 2025 ? On se prend à rêver. Peut-être un chamboule-tout géant ? Une pêche aux canards, ou une course en sac ? Qui sait, avec ces esprits éclairés, tout est possible. Une chose est sûre : on attend avec impatience la prochaine innovation, parce qu’après la Tombola 2024, le niveau est sacrément haut. Allez, vivement septembre prochain pour de nouvelles sensations fortes à Blois !
Un peu de Culture: Le coin des cinéphiles
Revue de presse – “Les Moissons du ciel 2.0” : quand Terrence Malick laisse place à Michael Bay !
Ah, Les Moissons du Ciel… Ce chef-d’œuvre poétique de 1978 réalisé par Terrence Malick, où les champs de blé ondulent sous le vent, où l’amour est murmuré sous un soleil couchant, où Richard Gere et Brooke Adams incarnent une romance tourmentée avec une subtilité qui ferait rougir un haïku japonais. Eh bien, oubliez tout ça !
Dans cette version blockbuster, Terrence Malick a cédé son champ de blé au grand barnum du cinéma d’action. Exit Richard Gere et Brooke Adams, bonjour Dwayne “The Rock” Johnson et Jack Black ! Oui, vous avez bien lu : Dwayne Johnson dans le rôle de l’amant torturé par la vie… Ou plutôt torturant la vie à grands coups de poings.
Fini la poésie des champs de blé dorés, bonjour les moissonneuses-batteuses explosives et les drones de combat !
Résumé du chef-d’œuvre revisité : Bill, joué par Dwayne Johnson travaille dans une usine high-tech de récolte de céréales… automatisée par des drones de combat, bien sûr. Il est pris dans un triangle amoureux avec Abby (jouée par Scarlett Johansson, parce qu’il faut bien un peu de glamour dans ce maelstrom de testostérone) et son patron maladroit, joué par Jack Black, que l’on a rebaptisé, pour l’occasion, “Monsieur Wheat”. Ce dernier est non seulement riche, mais possède un arsenal de gadgets technologiques qui ferait pâlir Tony Stark.
Les critiques sont unanimes (ou presque) :
“Terrence Malick a-t-il vu ce film ? Espérons que non.”
— Le Cinéphile Perdu
“Les champs de blé n’ont jamais été aussi explosifs. Littéralement.”
— Explosion Magazine
“Ce n’est plus une moisson, c’est un carnage.
— La Gazette du Grand Cinéma d’Auteur (désormais en dépression)
LE SIGNE ASTROLOGIQUE DU MOIS D’OCTOBRE : BALANCE
Amour : Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon coeur d’une langueur monotone.
Santé : Nous ne sommes qu’en automne, pas la peine de commencer la raclette c’est trop tôt. Mange de la soupe aux légumes fait maison. Ton cholestérol te remerciera.
Humeur : Ça balance pas mal à Paris, ça balance pas mal
Ça balance pas mal à Paris, ça balance aussi (bah oui le signe c’est balance).
Argent : Il est temps d’économiser pour Noël. Auras-tu l’outrecuidance d’offrir un présent à ton appareil plutôt que des cadeaux pour tes proches ?