Pour ce numéro estival, c’est à mon tour de prendre la parole. Beaucoup d’entre nous en profitent pour partir en vacances, se reposer et profiter de leur famille. Pour cela, quoi de mieux qu’un hors-série que vous pourrez imprimer pour vous divertir sur la plage !
Ce numéro sera donc basé sur l’humour autour du vol, à la façon d’un magazine de vacances pour enfants, car nous sommes tous de grands enfants.
Je tenais aussi à vous remercier d’être venus aussi nombreux au BBQ de la gazette qui s’est déroulé le 13 juillet sur l’aérodrome de Montaigu (LFFW). Pour ceux qui n’y étaient pas, des pilotes des quatre coins de la France se sont retrouvés autour d’un repas, dans une atmosphère festive et conviviale, en partageant leur passion pour le vol avec des machines de toutes les classes. C’est ce que représente pour moi l’esprit ULM. Nous avons pu y voir des paramoteurs thermiques comme électriques, des pendulaires plus ou moins récents, ainsi que des appareils multiaxes, allant du simple “tubes et toile” au XL8. J’entends déjà les pilotes d’expérience nous dire que ce n’est plus de l’ULM et que nous avons perdu l’esprit des débuts. Ils ont peut-être raison ! Je ne peux pas juger, n’ayant pas connu les débuts de l’ULM. Je pense que l’esprit de l’ULM a évolué, tout comme les machines qui nous permettent de voler ultra léger.
Mais laissez-moi vous exposer ma vision de l’ULM, moi, le petit pilote qui n’a pas encore 500 heures toutes machines confondues. Je suis arrivé dans l’ULM avec les 3axes, comme beaucoup d’entre nous. J’apprenais sur un Ninja et rêvais de VL3 ou d’un XL8 pour voyager, hors de portée pour moi. Puis, j’ai goûté à l’autogire et j’ai pu commencer à voyager, sortir du bocal en traversant la France. Quel plaisir de voler lentement, sans turbulence, accroché à un rotor ! J’ai donc pris goût au confort d’une machine fermée avec chauffage, capable de se poser sur place et de faire du stationnaire pour admirer nos magnifiques paysages. À la suite de cette expérience, je me suis rendu compte que voler vite, c’est voler loin, mais aussi voler moins ! Pour moi, qui adore profiter des couchers de soleil les soirs d’été pendant une trentaine de minutes, je me suis rendu compte que les machines rapides et performantes ne sont pas faites pour moi comme je me l’imaginais au début. Je rêve à présent d’avoir une seconde machine en complément de mon Calidus, cela me permettrait de voler à 50 km/h, les cheveux au vent, les matins et soirs d’été. Une machine électrique, peu bruyante, pour respecter la tranquillité des habitants autour de chez moi et retrouver le vol ultra léger et ultra plaisir des débuts dont les anciens pilotes nous parlent tant!
Il est vrai que chaque pilote a sa propre vision et ses propres préférences, et c’est ce qui rend cette communauté si riche et variée. Je vous souhaite à tous une bonne lecture et profitez de vos vols pour aller découvrir de nouvelles bases à la rencontre d’autres pilotes.
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !