Editorial

L'édito du mois de juin

Nous sommes déjà en juin et le cinquième opus de « la Gazette de l’ULM » vient d’atterrir dans votre boîte mail. 

Jamais je n’aurais imaginé, en lançant cette idée à la cantonade, que six mois plus tard, «la Gazette de l’ULM» aurait rassemblé tant de lecteurs et constitué une équipe de rédacteurs pour lesquels j’ai une profonde amitié.

Mais voilà, c’est l’arroseur arrosé. Me voilà promu rédac’chef pour le numéro de juin. Pas simple de passer derrière Raphaël Bénard, l’auteur le plus créatif de la rédaction. 

Peu importe, je ferai de mon mieux

On ne peut pas prédire l’avenir de la Gazette. Qu’en sera-t-il dans six mois ? Nul ne sait.

Cependant, je peux dire que je suis admiratif de l’équipe qui s’est rassemblée autour d’une idée simple, promouvoir la culture du vol ultra léger. 

Chaque membre de la rédaction amène sa pierre à l’édifice, en y apportant son vécu, sa vision du monde. 

Il y a ceux qu’on lit chaque mois et puis ceux qui font le travail de l’ombre, sans qui la gazette ne saurait exister

Tout ce petit monde fonctionne avec bonne humeur et bienveillance… et ça m’épate.

Chaque personne y exprime ce qu’il a de plus personnel, tout en contribuant à un véritable travail collectif.

Il faut bien dire qu’il y a de nombreuses façons d’appréhender le vol ultra léger. 

Pour certains, voler en ULM c’est un moyen de se couper du monde, pour d’autres, c’est avant tout faire partie d’une communauté. 

Parfois s’élever dans le ciel nous donne une impression de grandeur, et parfois, au contraire, on se sent tout petit.

Quand on vole, il y a des moments de fureur et des instants de grand calme.

Il y a les pilotes qui aiment la compétition et il y a ceux qui portent un regard contemplatif. 

Il y a ceux qui achètent, il y a ceux qui fabriquent. 

Il y a ceux qui parlent beaucoup et ceux qui n’entendent rien… 

Et puis, il y a ceux qui volent discrètement et qui savent remercier. 

Remercier d’avoir la chance de vivre à une époque où il est possible de voler comme un oiseau.

Alors, la prochaine fois que vous embarquerez à bord de votre appareil, je vous invite à prendre quelques instants pour réaliser pleinement à quel point l’expérience qui vous attend est exceptionnelle.