Essai machine: Le J300

Le Sauper J300 : l’ULM qui défie les lois du temps et des tendances !

Ce mois-ci, chers lecteurs, la Gazette de l’ULM vous embarque pour un voyage rétro-futuriste aux commandes d’une machine qui refuse de se plier aux diktats de la modernité : le Sauper J300

Ah, vous pensiez qu’on allait vous parler d’une antiquité bonne pour un musée ? Détrompez-vous ! Si ce petit bijou d’aéronef a déjà quelques heures de vol au compteur, il a encore bien des tours de piste à offrir.

Loin des standards dorés, ce J300 s’impose comme la machine pour tous les pilotes en quête de sensations authentiques à moindre coût. Parce que oui, on le sait bien, pas besoin de casser sa tirelire pour tutoyer les nuages !

Petit mais costaud !

Une fois de plus, Ludo a enfilé la casquette de pilote d’essai pour un tête-à-tête avec le J300, un ULM qui arbore fièrement les couleurs de notre compagnie nationale – un clin d’œil qui ne manquera pas de vous décrocher un petit sourire

Premières impressions ? Compact, solide, un peu rustique, mais c’est comme les vieilles Renault : ça a du caractère! 

En vol, le J300 fait le job

C’est parti pour quelques tours de piste. Dès les premiers mètres au sol, la petite machine se montre docile. Ludo, aux commandes, ne cache pas son enthousiasme : « Ça répond bien, on sent que ça a du vécu mais c’est fiable ». Et dans les airs ? Malgré les années le Sauper J300 monte, vire et descend en toute sécurité.

Bon, ne vous attendez pas à des performances de jet privé. Le J300, c’est plus la balade du dimanche en 404 que la F1 des airs. Mais justement, c’est ça qui fait son charme. « Il n’est pas fait pour battre des records de vitesse, mais pour profiter du paysage », souligne Mathieu .

Le J300, c’est aussi une consommation de carburant raisonnable, ce qui, vu les prix à la pompe, n’est pas à négliger. Pas besoin de vendre un rein pour faire le plein ! Et puis, soyons honnêtes, qui a besoin d’un avion dernier cri quand on peut s’amuser avec une machine qui a fait ses preuves ?