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FILMER SON VOL – PARTIE 1/2

Introduction

Salut la team ! salut les followers ! clique sur ton meilleur pouce et sur la cloche pour t’abonner… Ce sont les injonctions que vous verrez sur les chaînes de nos chers youtubers, mais avant de devenir le Spielberg ou le George Lucas de l’ulm il vous faudra bosser. Un sujet qui se fera en 2 parties, donc gardez-en sous le palonnier les enfants car ce n’est pas fini… Aujourd’hui on va se concentrer sur l’esthétique, la poétique de la chose. La manière de filmer son vol peut revêtir différents aspects, mais quelque soit le sujet de votre vidéo, il vous faudra faire preuve d’imagination et d’audace pour vous démarquer.

J’en ai vu des tas de vidéos sur l’ulm ! mais beaucoup mal travaillées et moi aussi je me suis planté au début mais j’essaye de m’améliorer à mon modeste niveau. Bah oui car une histoire ça commence par un storyboard. Bref un scénario. Il faut poser les bases, la manière de raconter. Peu importe le sujet d’ailleurs, sinon vous allez perdre du temps et votre pellicule sera anarchique et illisible.

Le Rythme

Il faudra découper votre vidéo en rushs, c’est à dire choisir les scènes importantes de votre film. Faites en sorte que ces séquences ne durent pas trop longtemps, 3/4/5 secondes par plan. En effet il faut tenir en haleine le spectateur, l’envoyer là où vous voulez. Les plans trop longs ça peut vite devenir pénible… et ça augure un décrochage à basse vitesse avec 2 crans de volet… Alors évidemment on s’adapte, si c’est du technique, on fera des plans un peu plus longs selon les besoins didactiques. Commencez par des petites vidéos de 2 ou 3 minutes c’est bien suffisant.

Le cadrage

C’est important Jean. Sur un appareil, ou un personnage en mouvement il faudra laisser de la place sur le côté où se porte la direction de l’action. Cela va donner de la dynamique à l’action (bien avant les frères Lumière c’était la même règle pour les photographes). Entre faire un documentaire sur l’aviation légère à la Christophe Guyon, montrer un baptême avec vos proches, faire de l’enseignement, peu importe, allez à l’essentiel. Variez également les angles de vue, au ras du sol, en plongée, en contre-plongée, plans serrés, plans larges etc.

La lumière

Jouez avec la lumière, les reflets, il est même possible de faire du contre-jour sous certaines conditions pour donner un effet graphique en ombre chinoise (cela va dépendre également de votre matériel). Sinon pour la plupart des scènes filmez dos au soleil, gardez les rushs les plus lumineux. Ça semble évident et logique et pourtant beaucoup font l’erreur.

La musique

Elle est primordiale. Utilisée à bon escient elle sera votre plus fidèle alliée, accentuera un effet poétique, dramatique, humoristique, tonifiant. Il existe moult titres musicaux libres de droit et YouTube par exemple accepte même certains morceaux que l’auteur autorise à la diffusion. Sur ma vidéo en exemple il s’agit du compositeur Hans Zimmer (gladiator, inception, interstellar…). Sinon la musique classique sera d’un très bel effet, un clair de lune de Claude Debussy par exemple…

Conclusion

En résumé peu importe le sujet, vous devez vous l’approprier. Si c’est du Jacquie et Michel je dis joker… Il n’y a pas d’école quand vous êtes autodidacte. Inspirez-vous du cinéma, de la photographie et préparez votre histoire, votre scénario. Bouffez de la vidéo comme un boulimique sur l’aviation en général, pas que l’ulm, regardez des tutos au besoin. Si vous avez peu de moyens, avec une seule caméra, multipliez les vols pour réaliser une compilation. L’important est de progresser pas à pas. Il me semblait important de parler de ce côté artistique pour vous donner envie avant de passer à la partie technique. Alors oui c’est chronophage, vous allez sans doute vous ramasser, recommencer encore et encore, puis un jour vous serez fier de votre travail. Faites-vous plaisir avant tout, soyez inventifs et audacieux On se retrouve plus tard pour la deuxième partie. D’ici là : Sileeeence sur le plateau et ACTION !!! – Signé votre Topper Harley.