Après avoir connu un décollage fulgurant dans les années 80, l’ULM (ultra-léger motorisé) a quelque peu perdu son public ces dernières décennies.
Autrefois synonyme d’aventure et de liberté et popularisé par des émissions mythiques comme Ushuaia de Nicolas Hulot, l’ULM a vu son intérêt diminuer, contrairement aux rallyes automobiles (Paris-Dakar) ou aux courses de voile comme le Vendée Globe.
Mais ne nous laissons pas abattre ! L’ULM a toujours tout pour plaire : des panoramas à couper le souffle, la sensation de liberté, et une technologie de pointe. Alors, pourquoi ne pas profiter de ces atouts ? Le principal obstacle, le coût, est souvent pointé du doigt.
Pourtant, jetons un coup d’œil sur la voile : le prix d’un monocoque 6,50m est sensiblement le même que celui d’un ULM pourtant, la voile a su conquérir le grand public. Le véritable défi pour l’ULM est aujourd’hui de trouver sa voie.
Ce qu’il manque à l’ULM, c’est un défi emballant et médiatisé, un événement qui donne des ailes à cette discipline, au-delà des simples promenades aériennes. Prenons exemple sur la Mini Transat : une course transatlantique en solitaire sur des bateaux de 6,50 mètres, organisée tous les deux ans. Cette compétition, accessible et moderne, attire de jeunes passionnés et bénéficie d’une large couverture médiatique. La liste d’attente pour participer cette course est interminable. La Mini Transat est victime de son succès…
Imaginez une course d’ULM où l’on pourrait suivre les pilotes en direct, avec des vidéos palpitantes diffusées en live sur le web ! Une telle aventure serait un véritable tremplin pour les pilotes en herbe, tout comme la Mini Transat l’est pour les skippers de renom. La course en ULM pourrait aussi attirer sponsors et annonceurs, offrant une visibilité précieuse et un lien fort avec le public.
Il y a aussi le “4L Trophy”, ou le “205 Raid Africa” qui sont aussi des bons exemples à suivre…
Alors, pourquoi ne pas envisager un événement ULM qui redonnerait le goût du vol ? Un défi structuré, captivant et médiatisé pourrait redonner à l’ULM toute sa superbe. Qui sait, dans quelques années, nous pourrions bien assister à une renaissance flamboyante de l’ULM, avec des foules en liesse. L’ULM a encore de beaux jours devant lui, il suffit juste de lui donner un bon coup de boost.
C’est le rêve caché derrière “La Grande Course”: Planter une petite graine qui, sait-on jamais, pourrait grandir avec les années et remettre au goût du jour l’esprit d’aventure .
Allez, en route pour le renouveau de notre discipline et n’oubliez pas “Sky is the limit”