La Flamme Olympique à Granville

Un Moment Inoubliable

Bonjour la Gazette ! Enfin un sujet que j’envisage de pouvoir vous raconter : ma journée Flamme Olympique à Granville.

J’ai eu la chance immense de pouvoir porter la flamme olympique à Granville, dans la Manche, le 31 mai dernier. C’est mon employeur, la Caisse des Dépôts et Consignations, qui a lancé un appel à candidatures en interne l’année dernière et qui a sélectionné 12 porteurs de flamme sur 5000 salariés.

En ce qui me concerne, la passion pour l’ULM et le paramoteur, les résultats aux compétitions, ainsi que mon engagement en tant que bénévole et mon travail de tous les jours en équipes projet pour l’aménagement des territoires ont probablement dû compter.

Ce fameux vendredi 31 mai, j’étais assez désappointée par la météo. Vent et pluie sur Rouen, la même chose prévue à Granville, je me suis résignée en me disant que ce sera un bon souvenir de la météo normande, et j’ai mis beaucoup de vêtements de rechange dans la voiture. Quelle surprise d’arriver à Granville 2h30 plus tard sous un soleil radieux ! Un vrai miracle météorologique.

Après le déjeuner, j’ai rejoint le centre régional de nautisme où les porteurs de flamme avaient rendez-vous à 12h55 précises. On nous a donné l’uniforme blanc que nous avons endossé, puis nous avons assisté à un briefing nous expliquant les origines de la flamme ainsi que le déroulement de la journée. A 14h30 nous sommes montés dans le car qui a pris la direction du Musée Dior pour nous déposer un par un, tous les 200m, le long du parcours.

C’est là que j’ai commencé à me rendre compte de l’engouement généré par le passage de cette flamme. Nous avons traversé des zones de Granville où la foule était venue en nombre, où beaucoup d’enfants et des classes entières acclamaient la flamme avec enthousiasme, les yeux brillant de joie et d’émerveillement. Nous étions autorisés à faire des photos avec la foule durant 10 minutes après être descendus du car, mais nous n’avions ni le droit de traverser la route ni le droit de lâcher la torche. 

Pour ma part, j’ai eu la chance de porter la flamme durant la descente de la Pointe du Roc. Peu de monde sur ce parcours car le trajet était serré et avec peu de trottoir, mais un panorama en hauteur absolument sublime, à côté de la mer turquoise.

Relais de la flamme des Jeux Olympiques de Paris 2024, Manche

Mes proches étaient venus, ainsi que des amis, ce fut un intense moment de bonheur de partager ce court trajet avec eux. Il fallait profiter au maximum de chaque instant car 200m, cela passe vraiment trop vite. Je résistais pour ne pas accélérer et marcher lentement, malgré l’organisateur dans mon dos qui me soufflait « si vous vous sentez à l’aise, vous pouvez courir maintenant ! » car nous avions 3 minutes de retard.

Rapidement, on doit rendre la torche et monter dans le deuxième car qui nous ramène au centre nautique. Après de nombreuses photos de groupe, il nous a été offert en souvenir le « cœur de la torche », un anneau de 10 cm de diamètre et 2 mm d’épaisseur en acier dans un coffret numéroté, qui symbolise le noyau et l’axe de symétrie de la torche.

Porter la flamme olympique a été une expérience riche en émotions. Je suis infiniment fière et honorée d’avoir eu cette opportunité unique, et d’avoir durant un moment, représenté mon entreprise, mon sport favori, et les valeurs de paix, d’excellence, de compétition, et surtout de respect, auxquelles je suis extrêmement attachée.

Ces moments resteront gravés dans ma mémoire.

A présent… il faut que j’aide mon fils de 8 ans à réaliser l’exposé sur la flamme olympique qu’il a promis à sa maitresse pour pouvoir venir ce vendredi plutôt que d’aller en classe de CE2 😊