
Le cap est passé, vous attaquez la lecture du 13ème édito de la Gazette et par conséquent une bougie vient d‘être soufflée. Ne nous attardons pas sur ce fait même si, bien évidemment, la flamme de cette dernière nous réchauffe le cœur et alimente, pour un tour de plus, le feu qui nous anime dans cette belle aventure.
Pour ma part, ce n’est pas cet anniversaire que je voulais mettre en lumière dans ces quelques lignes mais celui qui nous dépasse. Bien plus grand, bien plus fort et bien plus important… Cela fait une décennie (et quelques jours…) que l’ombre a attaqué la lumière. Dix ans que les bouffons sont morts et que, porté en martyrs dans un paradoxe déconcertant, la satire de leur œuvre n’a jamais autant rayonné et représenté un peuple. Restons, pour le plus longtemps possible, un peu tous Charlie…
Ne tirez pas de conclusion, n’essayez pas de parallèle, c’était juste un simple hommage qui me paraissait important de coucher sur le papier.
Revenons à ce qui nous concerne. Il faut bien admettre que la satire, l’humour grinçant et la caricature ont en eux ce vice qui à la fois rassemble et divise. Le choix du visuel, des couleurs et de quelques phrases forment un tout qui peut parfois porter mille visages. Certains en riront, d’autres en resteront de marbre et les derniers pourront ressentir de la tristesse ou même de la colère. C’est un fait. N’en voulez à personne et si vous attendez des excuses, je crains malheureusement qu’il va falloir être très patient.
La blessure, hypothétiquement ressentie dans ce genre de moment, n’est liée qu’à l’interprétation qui en est faite… Par conséquent, vous en conviendrez, il est difficile de juger l’auteur qui n’a finalement pour but que celui de divertir ou d’interroger.
Alors, même si certaines de nos blagues peuvent avoir le bruit d’une fourchette qui dérape au fond d’un plat ou d’un caillou coincé sous une porte, je suis persuadé que l’intelligence commune finira par apporter des solutions pour nous permettre de vivre tous en paix. Ne cherchez pas, en vain, une tête à couper. La Gazette n’est qu’une scène, un théâtre de rue, portant en son sein, son “ Yin ” pour l’information et son “ Yang “ pour la distraction.
Sur ces mots, je vous laisse en compagnie de ce 13ème opus qui mêle comme d’habitude, infos utiles, articles inspirants et bien entendu, bazar bruyant !
Je vous souhaite à tous, une très belle lecture.
Vive L’ULM et vive L’offense !