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Cap à l’Ouest … L’Île d’Oléron !

Il suffit d’évoquer le nom de « l’Île d’Oléron » pour que les regards s’illuminent. Nombre d’entre nous avons un jour foulé cette terre à la fois accueillante et en même temps terre de pirates en herbe comme j’ai pu l’être dans mon enfance, qui une fois passé le pont, prenaient pied dans un autre monde.

Arriver à Oléron en ULM, c’est s’offrir une carte postale rien que pour nos yeux. 

Côté radio, le plus simple est de vous faire accompagner par le contrôle de La Rochelle. Le contact est très sympa et ils gardent un oeil bienveillant sur votre aventure maritime, ce qui est rassurant quand on a pas trop l’habitude de ce genre d’escapade.

Si vous décidez de descendre des Sables d’Olonne, vous passerez verticale l’Île de Ré par le phare des Baleines puis toucherez Oléron par le phare de Chassiron. Prévoyez de l’altitude à foison car même si c’est magnifique, l’eau n’est pas si chaude et la traversée prend un petit moment ! Un gilet de sauvetage ne gâchera rien dans votre liste d’équipement à porter sur vous.

Une arrivée plein Est vous permettra d’admirer Fort Boyard avec un survol maritime plus court, alors qu’une arrivée par le Sud vous fera découvrir le pont, avec un magnifique visuel de l’île, étirée sur toute sa longueur. Cette dernière option est aussi la plus simple si l’eau vous rebute.

Une fois au dessus de l’île, il faudra respecter certaines zones protégées très bien identifiées sur nos aides à la navigation, et avoir les yeux grands ouverts car vous ne serez sûrement pas seul à visiter le coin. C’est notamment vrai le long des plages, qui attirent souvent nos ailes pour une virée côtière.

L’arrivée sur le terrain ne présente aucune complexité. En revanche, respectez scrupuleusement les consignes de la carte VAC. Voler à Oléron,c’est aussi veiller à l’harmonie de la cohabitation avec les habitants du coin et les nombreux vacanciers qui occupent les campings avoisinants.

2 pistes  vous attendent, même si celle qui doit retenir votre préférence est la piste ULM, la plus proche des installations. Avec ses 515m x 20m, elle saura accueillir la très large majorité de nos appareils. Si vous n’êtes vraiment pas à l’aise, vous pourrez toujours utiliser la piste avion et ses 1011m x 50m ! 

Toujours bon à savoir, le QFU préférentiel est en piste 10.

Consultez bien les NOTAM de l’aérodrome car les pistes n’étant pas revêtues, il peut y avoir de longues périodes d’inaccessibilité du terrain, surtout hors période estivale.

Une fois au parking, vous constaterez avec joie qu’il ne sera pas nécessaire de planter votre kit d’amarrage. Des chaines scellées au sol sont alignées et accueilleront vos sangles, pour autant que vous ayez pensé à emmener vos anneaux d’amarrage à visser sous les ailes… (promis cet oubli ne m’arrivera qu’une fois !) 

L’accueil est chaleureux et convivial au « Club ULM Oléronais ». Inutile d’emmener des bidons ! Joël s’occupera de vous. Si vous arrivez en dehors des horaires de fonctionnement du club, il suffit de contacter Joël ou le club durant votre séjour afin de prévoir votre rencontre. Il est possible de régler en espèces ou en CB.

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Pour vos déplacements, vous pouvez louer des vélos directement à l’aérodrome. A partir de là, à vous les pistes cyclables et les merveilles d’Oléron ! 

Ma recommandation absolue pour un déjeuner ou dîner réussi à 20 minutes en vélo de l’aérodrome : « Chez Seb » situé au Port du Douhet. En plus d’avoir pour vous une équipe adorable, vous y mangerez divinement bien pour un budget tout à fait raisonnable. 

Peut-être avez-vous suivi, fin juin, les aventures du 1er « Rallye de l’Atlantique » avec pour point d’ancrage quotidien le terrain d’Oléron ? Je crois bien qu’il se trame déjà, au regard de l’engouement suscité par cette première, une édition 2025 ! J’espère pouvoir en être. Et vous, serez-vous là ?